S’il y a bien une promesse que les hommes politiques partagent, c’est celle de réduire la dette. La réduction des déficits est devenue une obsession qui exige tous les sacrifices et tient lieu de politique générale. Les États sont sous la menace d’une faillite permanente... Comment en est-on arrivé là ?
La crise de la dette publique cache une rivalité ancienne entre les banques et l’État, rivalité que le passage à la monnaie unique n’a fait que renforcer. Qui de la puissance publique ou des banques aura le privilège d’émettre de la monnaie, autrement dit qui détiendra les clefs de la machine à billets ? Car tout est là. L’argent, si rare, n’est qu’un bout de papier reproductible à l’infini mais dont l’émission est pour le moment hors de contrôle. Cette situation ubuesque qui plonge périodiquement les États dans la crise est racontée avec clarté par des intervenants parfois truculents, toujours perspicaces. Une leçon d’économie dense et dynamique qui éclaire l’actualité !
« Un documentaire cru et salutaire »
- Télérama
« Une invitation à devenir expert en démystification ! »
- Bastamag
« Lumineux… »
- Le Canard enchaîné
Chronique d’une faillite annoncée...
En 2013, avec le montant des intérêts accumulés depuis 30 ans, la dette atteindrait plus de 1900 milliards d’euros. C’est ce que l’État français devrait rembourser pour retrouver des comptes équilibrés. Mais le peut-il vraiment ? Chaque année, l’État rembourse péniblement 50 milliards d’euros d’intérêts.
C’est la totalité de ce que rapporte l’impôt sur le revenu des français. Cette somme est versée tous les ans aux créanciers de la France. À ce rythme, l’État n’aura pas fini de payer en 2030 en espérant qu’aucune crise ne vienne aggraver les dépenses ni augmenter les taux auxquels la France peut emprunter aujourd’hui. Ce qui est fort probable.
Àprès la Grèce, l’Irlande, l’Espagne ou l’Italie, la France est sur la liste des victimes de la dette. À moins peut-être que nous comprenions enfin le système qui nous empoisonne...