« En 1943, dans un coin perdu de la campagne française, Nanette, 14 ans, découvre un parachutiste blessé. Il affirme s’appeler Claude, venir d’Angleterre, et avoir perdu contact avec la Résistance. La petite paysanne va l’héberger, le soigner, le nourrir. La fillette, fascinée, tombe amoureuse de son protégé... Tout est double, dans ce film superbe et inquiétant, le premier réalisé par Michel Mardore. Et c’est à deux niveaux que peut se lire Le Sauveur. Film policier si l’on ne veut pas dépasser l’anecdote, passionnante et atroce. Parabole sur le Mal si l’on veut bien chercher un sens au malaise qui nous étreint dès la première image et ne cessera de grandir. » - Télérama
« Malgré la présence des SS et une évocation de la tragédie d’Oradour, Le Sauveur n’est pas un film sur l’Occupation. Michel Mardore a transcendé la réalité historique et ne l’a utilisée que comme toile de fond, ou plus exactement comme support à ce qu’il estimait devoir être avant tout la description d’une entreprise satanique... » - Le Monde
« J’aime ce film intelligent, aux rapports "sadiens" (disons de dominations subtiles), qui trouve le moyen de nous raconter la nuit avec des images de lumière.
Horst Buchholz, l’Anglais "sympa" puis carnassier, toujours élégant et sobre (le film donne à son talent une dimension nouvelle, remarquable), Muriel Catala, Nanette mignonne, puis aguicheuse, puis butée, puis terrifiée, donnent à cette histoire le poids d’une vérité qui devrait nous hanter longtemps. » - La Croix

BONUS
- Version commentée par le réalisateur
- Scènes coupées
- Bouts d’essai d’Isabelle Adjani et de Muriel Catala
- Bande-annonce anglaise
- Filmographies