À partir de textes classiques (Racine) et modernes (Renaudot), Cantarella et une classe d’hypokâgne se penchent sur la ponctuation, « respiration attentive et vitale du texte et du corps, chemin de l’écoute » : les questions que pose le metteur en scène à ces jeunes gens sont celles de l’attention à l’autre et à son propre corps, celles aussi de l’incarnation d’un texte et de son sens physique.
D’abord élève d’Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot, Robert Cantarella monte en 1987 « Inventaires » de Philippe Minyana, qui marque le début d’un compagnonnage avec cet auteur. À partir de 1989, il travaille à la création de pièces de Noëlle Renaude, Cervantès, Roland Fichet, Anton Tchekhov, Thomas Bernhard, Shakespeare, Michel Vinaver, August Strindberg... En 1997, Cantarella rédige un manifeste pour une formation à la mise en scène. En plus de son travail de metteur en scène, il prend en 2000 la direction du Centre Dramatique National de Dijon, puis en 2005 celle du CENTQUATRE (jusqu’en 2010).
BONUS
- Cantarella parle de la transmission
- Paroles d’adolescents
- Scènes inédites : exercices menés par Robert Cantarella
- Entretien avec Michèle Sigal,auteure et comédienne
- Entretien avec Thierry Lavignon,comédien et enseignant