Le dernier discours de Janos Kadar
Andras Solyom

A l’année du tombé du rideau de fer, le 12 avril 1989, Janos Kadar, président du parti socialiste hongrois depuis 33 ans, revendiquant le droit au "dernier mot" a fait une déclaration concernant la révolution hongroise de 1956. Son discours a été considéré partout dans le monde comme les paroles d’un esprit dérangé. Ce film, riche en images d’archives, révèle les extraits déterminants du discours original. Pour comprendre ces phrases difficilement formulées, Mihaly Kornis (écrivain) fait une présentation de l’homme Janos Kadar, et analyse le discours dans le contexte des événements de 1956 et 1989.
La vie d’un espion
Zsigmond Gabor

Au Ministère des affaires intérieures de la Hongrie, de nombreux films ont été réalisés dans le but de former les espions et les agents secrets au sein de la police secrète hongroise. Parmi les films thématiques, on trouve les méthodes de la perquisition, de l’écoute téléphonique, de la mise en place des micros, de la filature des suspects, de l’élargissement du réseau de dénonciation. Cette œuvre nous présente un très beau montage de ces films institutionnels.
Mutter
Miklos Gimes

C’est le récit de la vie mouvementée de l’octogénaire Alice Gimes (Lucy). Au début, une belle jeunesse dans le sud de la Hongrie. (...) Lucy échappe à la déportation à Auschwitz, elle s’engage après la guerre dans le mouvement communiste, épouse Miklos Gimes, père de l’auteur du film, un journaliste fidèle à la ligne du parti qui fait une carrière fulgurante. Après un tournant politique personnel, il sera exécuté en tant que leader de l’insurrection hongroise de 1956. Lucy Gimes s’enfuit et arrive en Suisse, menant avec son petit garçon la vie d’une émigrée. Depuis, Lucy est confrontée à des questions désagréables sur le rôle qu’elle a joué durant la sombre période staliniste dans sa patrie.