Un film d’Armand Gatti
Avec Jean Négroni, Hans Christian Blech
Prix de la Critique - Festival de Cannes 1961
Prix de la Mise en Scène - Festival de Moscou 1961
Dans un camp de concentration nazi, Karl, un prisonnier politique allemand, est condamné à mort pour avoir sténographié des émissions de radio interdites. Un autre détenu, David, modeste horloger de Belleville, a survécu pour avoir su réparer les montres des S.S. Les deux commandants nazis du camp font un pari pervers : enfermer ces deux prisonniers dans un enclos de fils barbelés en promettant la vie sauve à celui qui tuera l’autre à l’issue d’une nuit. Les deux détenus se trouvent face à face....

« L’Enclos témoigne au même titre que Nuit et Brouillard, le film d’Alain Resnais, avec une puissance irrésistible. »
Jean Cocteau, Les Lettres Françaises, 1961
« L’ouverture du film est superbe et grandiose : une carrière où grouillent des larves humaines qui montent des blocs de pierre au long d’un terrible escalier de pierre où le moindre faux pas signifie la mort, sous les balles des SS ou l’écrasement sur les rochers. »
Marcel Martin
« L’œuvre indispensable est faite et elle est parfaite. On ne pouvait la concevoir avec plus de sûreté, d’honnêteté, de tact. Tous les aspects de l’abominable univers des camps de concentration sont présentés, organisés, autour d’une situation qui ne pouvait exister que là. »
Maurice Druon
« Beau sujet de tragédie classique. La haine justificative qui pousse l’un contre l’autre ces deux gladiateurs de l’Enfer que les seigneurs SS du haut de leur mirador voudraient bien voir s’entredéchirer comme deux bêtes. »
Jean-Louis Bory

Version restaurée