Réalisé par Marguerite Duras
Avec Mathieu Carrière, Bulle Ogier, Dominique Sanda
Chaque nuit, à Paris, des centaines d’hommes et de femmes utilisent l’anonymat de lignes téléphoniques non attribuées qui datent de l’occupation allemande, pour se parler, s’aimer. Ces gens, ces naufragés de l’amour, du désir, se meurent d’aimer, de sortir du gouffre de la solitude. Ces gens qui crient la nuit dans le gouffre se donnent tous des rendez-vous. Ces rendez-vous ne sont jamais suivis de rencontres. Il suffit qu’ils soient pris. Personne n’y va. C’est l’appel lancé dans le gouffre, le cri qui déclenche la jouissance.
1979 - Marguerite Duras
« C’est une belle histoire d’amour, une sorte de Love Story à faire pleurer tous les abonnés au téléphone. »
1979 - Robert Kanters - L’Express Magazine
« De beaux travellings bleu-nuit signés Pierre Lhomme sur la Seine, sur de vénérables pierres parisiennes, sur le bazar nécrophilique du Père-Lachaise »
1979 - Michel Pérez - Le Matin
EN COMPLÉMENT
- Livret de 20 pages présentant un texte de Marguerite Duras écrit au début du tournage du Navire Night, un texte de Jean Cléder, spécialiste de l’oeuvre de la romancière, et la revue de presse de l’époque incluant des extraits d’articles de Dominique Noguez, Michel Pérez, Jean Wagner, Patrick Thevenon et Gilbert Rochu.